9 AVRIL 2015 / 1ER MAI 2015 – POUR LA CGT FO, LE MEME COMBAT
L’URIF FO, après l’échec des discussions, avec les autres URIF qui ne voulaient pas poursuivre dans la voie de la grande mobilisation du 9 avril 2015 pour condamner le pacte de responsabilité et la loi Macron, a appelé quant à elle à maintenir la pression en exigeant le retrait du pacte de responsabilité et de la loi Macron, suivant en cela, ce que les 300 000 manifestants en France ont revendiqué le 9 avril 2015.
Près de 500 militants de l’URIF FO se sont rassemblés ce 1er Mai à 10h30, au Mur des Fédérés. La prise de parole du Secrétaire Général de l’URIF FO a développé le regret que la CGT FO n’ait pu, comme elle l’avait fait en 2014,manifester avec la CGT, LA FSU et SOLDAIRES pour condamner le pacte de responsabilité.
La volonté de certains de renouer avec le « syndicalisme rassemblement » sur des revendications floues et surtout sur la volonté de ne pas combattre les orientations gouvernementales et de la commission européenne de défense du pacte de responsabilité et de la loi Macron ne pouvait conduire la CGT-FO à faire « le grand écart » en manifestant avec ceux qui soutiennent et accompagnent la politique d’austérité.
Le cortège de l’URIF FO s’est ensuite rendu sur la tombe de Léon JOUHAUX où le trésorier de l’URIF a rappelé les engagements de Léon JOUHAUX en constatant d’ailleurs que celui-ci portait déjà, dans les combats qu’il menait des positions portées par notre organisation aujourd’hui. Comme nous-mêmes aujourd’hui, Léon Jouhaux qui avait lutté avec force contre la première guerre mondiale, s’engagea dans les mêmes conditions contre la seconde guerre mondiale, ce qui lui valut le prix Nobel de la paix en 1951 mais surtout auparavant d’être emprisonné par le régime de Vichy pendant toute la guerre.
Ce 1er mai, fidèle à nos traditions et à l’hommage que nous continuerons à rendre aux communards, avait aussi pour but de démontrer que notre organisation profondément internationaliste a démontré sa solidarité à l’égard des peuples. Elle a célébré ce 1er mai, la fête des travailleurs et non la fête du travail.
Tout cela s’est terminé sur la Place Gambetta, par un apéritif républicain qui a permis à chacun de poursuivre les débats pour préparer le rassemblement du 12 mai 2015 face au Sénat, pour dire aux sénateurs « Ne votez pas la loi Macron ! ».
Il est bien de constater que nous retrouverons ceux qui se sont mobilisés avec nous contre l’ANI, contre la contre-réforme des retraites, contre le pacte de responsabilité, contre la loi Macron.
Paris, le 4 mai 2015