BERGAMS : « Vivre ensemble une entreprise humanisante… » Sauf pour les salariés.
Il y a un an de cela, c’est sous la menace de l’emploi et avec l’aide de moyens de traduction, que la direction de BERGAMS a pu faire passer son projet d’Accord de Performance Collective en même temps qu’un accord sur le chômage partiel.
Les organisations syndicales non signataires, FO, CGT et SUD n’avaient pas réussi à contrer ce référendum, passé de courtes voix pour valider un accord minoritaire.
Aujourd’hui, plus besoin de traducteurs, le bas de la fiche de paie rappelle que FO, CGT et SUD avaient raison sur cet aspect, tout comme pour la dégradation des conditions de travail et de la conciliation de la vie personnelle et professionnelle. La modulation du temps de travail en est la cause principale.
Malgré les manoeuvres de la direction en faisant appel à des intérimaires pendant la grève et livrer les sandwichs par un autre circuit, les grévistes sont déterminés.
Une semaine de grève.
Demain, les organisations syndicales appellent à une manifestation dont le départ sera donné à 7h30 depuis BERGAMS (groupe NORAC). Dans la même matinée une réunion de « négociation » serait ouverte.
Les organisations syndicales porteront les revendications établies par le piquet de grève. C’est en priorité la fin de la modulation du temps de travail pour retrouver de meilleures conditions de travail et de rémunérations qui sera au coeur des revendications.
Malgré les 95% de grévistes à la production dans son usine de Grigny, la direction traîne ses salariés devant le TGI. C’est vendredi 24 septembre que des militants seront convoqués devant le Tribunal de Grande Instance d’Evry.
Emprunter la voie judiciaire en lieu et place de la négociation… (une semaine de grève),
Faire appel à des intérimaires en pleine grève… (ce qui est illégal),
Faire livrer par un autre entrepôt pour contourner la grève… (démontre la volonté du pourrissement).
C’est dans ce contexte que des « négociations » seront menées.
La détermination des salariés et de leurs organisations syndicales force le respect.
