Grève à la RATP CAP BIEVRE, le 9 janvier.
Comme dans les autres « nouvelles » compagnies de BUS, ça coince aussi chez RATP CAP BIEVRE, anciennement Transdev Paris Sud – Bièvre Bus Mobilités.
Là encore, les salariés sont victimes de l’appel d’offre de la Région Ile-de-France sur les transports en commun et par sa mise en œuvre par IDF MOBILITE. L’Union Départementale FO de l’Essonne considère que des réponses doivent être apportées d’urgence par l’ensemble des intervenants qui sont responsables de l’appel d’offre et par les entreprises qui en bénéficient. Personne ne doit se défausser.
Après une alarme sociale déposée en fin d’année, les syndicats de la Ste RATP CAP BIEVRE, dont FO, ont été reçus par la direction qui n’a pas pris au sérieux leurs demandes. Quand les salariés attendent une revalorisation salariale, la réponse ne peut pas se cantonner à des chèques cadeaux.
Les mauvaises conditions de travail n’arrangent rien à la situation tendue par le manque de personnel et les nouveaux roulements. En plus des équipes du matin et de l’après-midi, une nouvelle équipe a vu le jour travaillant du matin comme de l’après-midi avec des coupures à rallonge, le « roulement mixte ». Au final, les salariés se voient mobilisés toute la journée avec des amplitudes énormes. Résultat, les conditions de travail se dégradent et des disparités de rémunérations apparaissent.
Ce ras-le-bol généralisé s’exprimera à travers une grève qui aura lieu le lundi 9 janvier sur les 8 lignes (dont 2 scolaires) qui composent le réseau, à l’appel d’une intersyndicale large.
Cette entreprise qui est appelée à se développer, avec l’arrivée d’un TRAM, oublie que l’attractivité du métier passe par de réelles réponses aux attentes des salariés. C’est près d’une soixantaine de postes qui étaient ouverts en fin d’année dernière.
Lundi sera marqué par la première grève dans cette entreprise. Pour l’UD FO 91, elle sera suivie sans nul doute par d’autres dans les mois et années à venir dans les autres compagnies franciliennes de transports en commun. C’est un vrai marathon social qui se dessine à l’approche des JO.