LE BÂTON ET LA CAROTTE !
La loi globale de sécurité est une arme de répression supplémentaire reconnue comme portant atteinte aux libertés y compris dans la majorité présidentielle et même entre ministres.
Notre URIF FO, dans son dernier communiqué, précisait que nous condamnions cette loi.
Nous apportions notre soutien à toutes nos structures qui réagissaient, se mobilisaient et appelaient à manifester. De nombreux rassemblements se sont déroulés dans toute la France. À Paris, au Trocadéro, ce sont des milliers de manifestants qui se sont retrouvés à l’appel notamment des syndicats de journalistes dont le SGJ FO. Mais au-delà, y participait notamment une délégation de notre URIF FO représentant divers secteurs dont ceux particulièrement mis à l’épreuve au cours des derniers mois.
Oui, ils avaient raison de dire que la liberté de la presse est remise en cause. Oui, ils avaient largement raison d’affirmer que l’on est entré depuis quelques temps dans un régime autoritaire complété par des mesures iniques qui remettent en cause les libertés individuelles et collectives. Le renforcement des moyens et des pouvoirs des polices municipales, l’utilisation de drones pour la surveillance de nombreux évènements, la non possibilité de filmer les scènes de manifestations… sont des éléments incontestables de dérives autoritaires et de la remise en cause de notre République.