Les ordonnances qui découlent de la loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19 ont été présentées hier, mercredi 25 mars, au Conseil des ministres, dont trois d’entre elles concernent le droit du travail. En réalité, c’est la première ordonnance qui s’attaque frontalement aux acquis sociaux des salariés, notamment en matière de congés payés.
D’emblée, il est important de rappeler que la plupart des dérogations honteuses permises par ces ordonnances ne concernent pas uniquement les entreprises dont l’activité est dite de « première nécessité » mais bien toutes les entreprises de ce pays. D’autre part, la plupart des dispositions contenues dans ces ordonnances s’appliquent jusqu’au 31 décembre, soit bien au-delà de la période d’épidémie.
Dans ces trois ordonnances, la formule « l’employeur peut imposer » revient une dizaine de fois ! N’était-ce pas l’objectif de ces ordonnances ? Permettre aux employeurs de faire ce qu’ils veulent en matière de congés payés, de journées de réduction du temps de travail (JRTT) ou encore de jour de repos.
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