Personne n’a à vendre à perte !
Vendre à perte a des conséquences en cascade, les pressions se feront encore une fois sur la masse salariale, NOUS, les salariés.
La vente à perte c’est pourtant ce que nous faisons actuellement, notre force de travail est dévalorisée d’année en année. Le coût de la vie augmente, mais pas nos salaires dans les mêmes proportions.
Pour répondre à cela, des âmes charitables veulent augmenter les bas salaires, c’est-à-dire écraser les grilles de salaires et casser la hiérarchie des minima sociaux.
Cette mauvaise idée dévalorise nos métiers à tous les niveaux, ouvriers, employés, agents de maitrise, ingénieurs et cadres. N’oublions pas le travail obligatoire des bénéficiaires du RSA qui est inacceptable. C’est une autre forme d’exclusion et de dévalorisation du travail.
Le prix de notre force de travail, celle que nous vendons chaque jour contre un salaire, doit être revalorisé face à l’augmentation des prix. Pour un vrai travail, un vrai salaire.
Pour aller travailler, nous devons nous déplacer. Face à l’augmentation des carburants c’est de plus en plus difficile.
Pour avoir la force de travailler, il faut se nourrir. C’est de plus en plus difficile vu l’augmentation des prix de l’alimentation.
Etc… logement, habillement, santé, rien n’échappe aux augmentations… sauf notre salaire.
Personne n’a à vendre à perte… sa force de travail. Il faut pour cela :
une augmentation générale des salaires immédiatement,
l’indexation des salaires sur les prix.
Un tract (ci-joint) d’organisations syndicales de l’Essonne donne des éléments pour se mobiliser le 13 octobre. Partageons-le autour de nous.
L’Union Départementale FO de l’Essonne invite l’ensemble de ses syndicats à porter leur cahier de revendications et à préparer le 13 octobre, par la grève et la manifestation.
C’est le seul appel formulé par la Commission Exécutive de l’Union Départementale des syndicats FO de l’Essonne qui s’est réunie le 4 septembre.
Ensemble le 13 octobre,
Refusons de vivre à perte !
Arrêtons le travail tous ensemble !
