UN 1ER MAI SUR DES REVENDICATIONS CLAIRES !
L’Union Régionale Ile-de-France FO (URIF FO) continuera ce 1er Mai à porter ses revendications
exprimées au cours des mois passés par la grève et les manifestations dans de nombreux secteurs.
FIDÈLE À NOS POSITIONS CONTRE LES GUERRES DEPUIS 1948
Nous revendiquons un cessez-le-feu immédiat et définitif, l’arrêt des bombardements et des
massacres, la levée du blocus, la libération des otages dans la bande de Gaza et des prisonniers
politiques.
Un cessez-le-feu immédiat et définitif en Ukraine où là également ce sont les travailleurs ukrainiens
et russes, les familles qui paient le lourd tribut alors que les marchands de canon continuent à
s’enrichir.
Nous nous opposons à l’envoi de jeunes Français sur le front et à la généralisation du SNU les
préparant à cela, de militaires en Ukraine, mais également au budget militaire de 413 milliards sur
une période de 7 ans et aux 3 milliards de fournitures d’armes à l’Ukraine dans le même temps où
les budgets des services publics seront amputés.
PENDANT LES GUERRES, LA CASSE SOCIALE SE POURSUIT
Annonces présidentielles, du gouvernement et du patronat qui se succèdent :
Remise en cause du droit de grève après les mouvements chez les cheminots.
Nouvelle attaque contre l’assurance chômage et dégradation de la situation des demandeurs
d’emploi qui rejoindront les longs cortèges de travailleurs qui vivent en dessous du seuil de
pauvreté.
Volonté une nouvelle fois de s’attaquer au code du travail et donc aux garanties collectives et
individuelles des travailleurs.
Attaque contre la sécurité sociale et remise en cause de celle de 1945.
Volonté de faire disparaître tous les services publics issus des actions du mouvement syndical et du
Conseil National de la Résistance en les privatisant.
Mise en place d’un véritable « laboratoire » de destruction des acquis sociaux à l’occasion des jeux
olympiques et paralympiques où il faudrait que les travailleurs « courbent l’échine » en marquant
une trêve pendant cette période, en ne faisant pas grève comme le souhaitent certains leaders
syndicaux alors que de nombreux acquis sociaux sont remis en cause.
Nous exigeons des augmentations de salaires et des retraites qui tiennent compte de l’évolution du
coût de la vie, du prix de l’énergie etc…
Nous exigeons la revalorisation du point d’indice des fonctionnaires qui depuis des années, enregistrent
des pertes de pouvoir d’achat de plus de 20%.